Finalement, c’est en 1793 que la commune de Rignieux sur Toison est formée par la réunion des deux paroisses de Rignieux et de Samans, ancienne paroisse sous le vocable de Saint-Mamert, dont l’église fut incendiée vers 1459 par les troupes du Duc de Bourbon et dont il ne subsiste aujourd’hui qu’une ferme et une croix dans un champ, en bordure de la RD 22 B.
Il faut, à ce sujet, citer une anecdote rapportée par Adrien FAVRE, dans son « Histoire de Meximieux des origines à 1914 » qui raconte que le 20 janvier 1790 une pétition est inscrite au registre municipal de Meximieux, signée JACQUEMET, curé, écrite et envoyée au nom des municipaux, tous illettrés de Samans, et demandant la réunion de leur commune à Meximieux.
Elle fut acceptée mais pas pour longtemps.
En effet, la commune de Samans se voyant dans l’impossibilité de pourvoir aux frais de l’administration communale, avait tout bonnement porté ses yeux sur le chef-lieu du canton, et dix jours après la réunion, elle demandait à Meximieux une subvention pour l’aider à réparer ses chemins ! La commune de Meximieux comprit et la farce ne dura que quelques mois !
Après s’être nommée Villa de Riniaco en 1145, Rigneu en 1230, Rigniacus en 1247, Territorium de Rigneu lo Franc en 1285, Regnieu le Franc en 1655, Rignieu le Franc en 1670, Rignieux sur Thoison en 1793 (tampon ci-contre), notre commune prend son nom actuel, Rignieux le Franc, en 1802.
La vie municipale démarre officiellement en octobre 1790. On retrouve ainsi le compte-rendu du 1er Conseil Général de la Commune, en date du 18 octobre 1790, présidé par Jacques Joseph DEPLATIERE, maire.
Depuis, ils sont 27 à s’être succédés à cette lourde responsabilité, dont vous trouverez ici la liste.
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