Le terme photo-voltaïque regroupe plusieurs applications de production d’électricité à base de la lumière solaire.
La production au toit ou au sol :
C’est la plus classique, celle que l’on voit généralement autour de nous, sur le toit du voisin ou sur celui d’un grand bâtiment industriel.
Les panneaux sont installés en surimposition sur les tuiles, limitant ainsi le risque de défaut d’étanchéité.
Dans notre région, la production escomptable est de l’ordre de 1500 kWh/m2/an.
C’est aujourd’hui une filière mature ne requérant que peu de maintenance.
L’investissement initial est par contre assez élevé et, naturellement, la production n’est que diurne.
La production par ombrières :
On en voit fleurir de plus en plus sur les parkings de supermarchés ou de covoiturage.
Le principe reste identique à celui du photo-voltaïque en toiture, mais les panneaux installés à quelques mètres du sol génèrent naturellement une ombre propice à abriter les voitures garées en-dessous.
Le rendement reste identique à celui des panneaux en toiture.
Là encore l’investissement initial est élevé, aussi du fait de la structure métallique nécessaire à supporter les panneaux, et ici aussi la production n’est que diurne.
La production en agrivoltaïsme :
Ici aussi, les panneaux créent de l’ombre mais n’indisponibilisent pas pour autant le sol situé en dessous.
Il est ainsi possible de continuer à y faire paitre des animaux, gambader des volailles ou, comme cela se fait désormais dans le sud de la France, de protéger des vignobles des excès de chaleur des derniers étés.
Les panneaux sont installés à une hauteur suffisante pour permettre le passage des animaux en dessous, et suffisamment espacés pour que l’herbe puisse continuer à se développer.
Le rendement reste identique à celui des panneaux en toiture.
Là aussi l’investissement initial est élevé, du fait de la structure métallique nécessaire à supporter les panneaux, et ici encore la production n’est que diurne.