L’Ambrosia artemisiifolia, ambroisie à feuilles d’armoise, communément appelée Ambroisie, est une plante envahissante qui est apparue pour la première fois en France à la fin du XIXe siècle. Elle provient d’Amérique du Nord et l’homme est le vecteur principal de son introduction et de son expansion.
Elle pousse préférentiellement dans les cultures de printemps et plus particulièrement le tournesol, les terrains abandonnés, les friches, le long des routes, des voies ferrées, des vergers…
Son pollen est très allergisant, il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent. 6 à 12 % de la population exposée sont allergiques à l’ambroisie. Depuis environ 20 ans, elle est en pleine expansion et colonise une grande partie de la France. Les pollens sont libérés d’août à septembre avec généralement un pic vers la mi-août.
Ces pollens provoquent chaque année des maladies du système respiratoire : rhinite, conjonctivite, trachéite, asthme, qui peuvent conduire à l’indisponibilité des personnes atteintes et donc des incapacités de travail.
Ainsi, en 2017, en Auvergne Rhône-Alpes, région française la plus envahie par l’ambroisie, l’Observatoire Régional de Santé a estimé que les allergies à l’ambroisie ont concerné plus de 660 000 personnes (soit environ 10% de la population) et entraîné des coûts de santé (consultations, traitements, arrêts maladie, etc.) de plus de 40 millions d’euros.
Lutter contre l’ambroisie
Que faire ?
- Sur ma propriété : je l’arrache !
- Hors de ma propriété, sur un terrain public, s’il y a seulement quelques plants : je l’arrache !
- Hors de ma propriété, s’il y a en a beaucoup : je signale la zone infestée par un des moyens suivants :
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- Application mobile Signalement Ambroisie
- Mél : contact@signalement-ambroisie.fr
- Téléphone : 0 972 376 888
- Site signalement ambroisie (en cliquant sur l’image ci-dessous)
Un arrêté préfectoral, en date du 25 juin 2019, réglemente la lutte contre les ambroisies conformément au cadre législatif et réglementaire national.
Il impose à chaque propriétaire, locataire, exploitant, gestionnaire de terrain(s) bâti(s) et non bâti(s), ayants-droit ou occupants à quelque titre que ce soit, d’identifier, signaler et détruire les plants déjà développés.
Les infractions relatives au non-respect de ces prescriptions sont répréhensibles conformément au code de procédure pénale.
Le texte de l’arrêté est consultable sous ce lien.